Quel appareil photo pour un safari en Afrique ? Mes conseils pour bien choisir !

Des touristes qui prennent en photo un lion lors d'un safari en Afrique

La photo : élément important lors d’un safari en Afrique

Faire un safari en Afrique s’accompagne souvent de l’envie d’y réaliser des photos. Et pour cause, un safari est l’occasion de traverser de superbes paysages, et surtout de voir des animaux sauvages ! L’envie d’immortaliser ces moments est évident, d’autant que l’on ne réalise pas des safaris souvent 🙂 .

J’ai eu l’occasion de réaliser un safari au Kenya durant une semaine, à travers différents parcs du pays. Etant moi-même amateur de photo, et pragmatique, je reviens dans cet article sur mon expérience en tant que photographe amateur. Et vais partager mes conseils pour choisir son matériel photo en fonction d’un certain nombre de critères :

  • quelles sont mes motivations à faire des photos ?
  • quel est mon budget ?
  • quel est mon niveau en tant que photographe ?

Je précise que l’objectif de cet article n’est pas de vous faire acheter un réflex hors de prix. Même si j’en parle, j’aborde surtout les alternatives qui colleront aux questions que je viens de citer.

En fin d’article je donne des exemples de matériel photo, avec les liens sur le site d’Amazon. Je passe en général par ce site car il est sérieux, et dispose d’un très bon service après-vente, indispensable selon moi pour du matériel électronique.

Pourquoi faire des photos durant un safari un Afrique ?

Cette lionne à proximité du 4x4 se fait prendre en photo

Cette lionne à proximité du 4×4

Il faut avant tout se poser cette question… Un safari est en effet avant tout l’occasion de chercher les animaux, et de les observer une fois qu’on les a trouvé. On peut très bien s’en arrêter là, et être juste équipé d’une bonne paire de jumelles ! Celle-ci servira alors à observer les animaux qui sont au loin, ou tout simplement pour les voir de plus près.

Faire des photos durant son safari peut servir à plusieurs choses :

  • se faire des souvenirs, afin de pouvoir trier ses photos en rentrant de voyage, et en faire un album par exemple. Album virtuel ou sur papier.
  • faire des photos d’une qualité supérieure, afin d’en être fier 🙂 . Et les partager avec ses amis photographes, sur les réseaux sociaux (Instagram, 500px, etc…). L’envie d’avoir des photos nettes, d’un bon piqué, et dans des conditions parfois compliquées.
  • faire des photos pour dire d’en faire, au cas où…

Les conditions particulières d’un safari photo en Afrique

Avant de commencer à parler du choix de l’appareil photo, je reviens sur les conditions particulières d’un safari photo en Afrique. En effet, réaliser des photos dans ces conditions n’est pas la même chose que photographier un paysage lors d’une randonnée ou d’une balade en ville…

La non-liberté de mouvement

Parc national d'Amboseli au Kenya

La piste du parc national d’Amboseli, traversée par un troupeau de zèbres…

En général, lorsque l’on fait un safari, on est en voiture ! Même s’il peut exister des exceptions dans certaines réserves privées, il faut savoir que dans la plupart des parcs il est interdit de descendre de son véhicule.

Il faut donc faire une croix sur le fait de se rapprocher des animaux ou encore de chercher un bon angle…

Par voiture j’entends surtout 4×4, voire gros 4×4, pouvant transporter jusqu’à 8 personnes (en plus du chauffeur). Dans un véhicule de ce type, dont on ne peut pas descendre, les seules options pour faire les photos sont donc :

  • à travers la fenêtre (que l’on peut baisser en général)
  • à travers le toit (si le 4×4 est équipé d’une ouverture de ce type). C’est clairement plus pratique que la fenêtre : on est alors debout avec la tête qui dépasse de ce gros toit ouvrant. Il est même envisageable de poser un petit pied dessus afin de stabiliser son appareil.

Pour ma part j’étais dans un gros 4×4, de 8 personnes, mais nous n’étions que 4. Si vous voulez augmenter vos chances de faire de bonnes photos, mieux vaut être dans un véhicule où vous aurez le plus de « souplesse ». A savoir donc : un toit ouvrant, et le moins de personnes possibles à bord.

La distance des animaux

Des guépards dans le parc Tsavo Est

Des guépards dans le parc Tsavo Est

Ce point rejoint celui évoqué dans le paragraphe précédent. Le facteur chance va jouer une certaine part sur le fait que certains animaux soient à proximité de la piste, ou pas.

Je rassure néanmoins, d’expérience : on rencontre beaucoup d’animaux à des distances de l’ordre de quelques mètres. A proximité des pistes donc, ou de spots où les 4×4 ont accès.

Mais certains animaux se trouveront malgré tout à des distances lointaines, ou du moins à des distances nécessitant de zoomer sur eux si on veut les prendre en photo. Certaines espèces comme des oiseaux caractérisent bien ce phénomène.

Flamants roses du lac Nakuru au Kenya

Les flamants roses du lac Nakuru au Kenya

Je peux citer par exemple :

  • des aigles que l’on rencontre dans certains parcs et qui viennent se poser sur une branche de temps en temps : pas forcément à côté de la route.
  • des flamants roses ou pélicans, dans le parc national de Nakuru, qui se trouveront toujours à une distance lointaine. On ne part évidemment pas à l’aventure pour se rapprocher de ces oiseaux à travers l’eau…

Un autre exemple encore : le léopard, animal qui fait parti des fameux « Big Five » !

Si l’un de vos objectifs de safari est de photographier chacun des Big Five, il faut savoir que le guépard est le plus compliqué à trouver. Et à photographier donc, car même si l’on en aperçoit, il ne sera pas forcément au bord de la route…

La luminosité

La luminosité est un dernier point à prendre en compte. Même si la plupart des sorties dans les parcs se font en journée, d’autres peuvent avoir lieu tôt le matin ou en fin d’après-midi.

La luminosité est alors plus faible, et en fonction de votre appareil et de votre besoin de zoomer, le manque de luminosité extérieur pourra venir altérer les photos.

Je précise tout de suite : le flash est à proscrire ! D’une part il risque d’effrayer les animaux, et d’autre part vous serez trop loin. Le flash a surtout vocation à servir en intérieur, par faible luminosité.

Mon expérience

Parc national d'Amboseli au Kenya

Le parc national d’Amboseli au Kenya : une réserve de plusieurs milliers d’éléphants

J’ai eu l’occasion de me rendre compte de ces problèmes de luminosité à deux reprises durant mon safari.

La première était lors d’un safari dans le parc national d’Amboseli, en fin d’après-midi. Le parc d’Amboseli est connu pour abriter une grande communauté d’éléphants. Et par fin d’après-midi, j’entends peu de temps avant le coucher du soleil.

Les éléphants étaient quasiment au bord de la piste et nous avons pu en observer plein, dont des petits éléphanteaux qui jouaient ensemble.

Un beau moment mais pour lequel j’ai vu les limites de mon appareil photo. Des photos acceptables pour mettre dans un album photo, mais d’une qualité plutôt moyenne.

La seconde était lors de notre survol du Masai Mara en montgolfière, au lever du soleil. Un très beau moment également entre les couleurs du ciel, et les animaux vus d’en haut. Mais entre la montgolfière en léger mouvement et la faible luminosité du petit matin, je n’ai aucune photo d’exploitable, à part celles de paysages !

La sensibilité du capteur

Les montgolfières au-dessus du Masai Mara

Les montgolfières au-dessus du Masai Mara

En basse luminosité, il y a 2 options afin d’obtenir des photos de qualité :

  • augmenter le temps de pose. Pour cela il faut forcément un trépied, mais cela ne correspond pas vraiment aux conditions d’un safari photo en Afrique… Les animaux sont en effet en général en mouvement, et un temps de pose trop long les rendra flous !
  • augmenter la sensibilité du capteur (l’ISO). Dans les mêmes conditions d’ouverture et de temps de pose, l’ISO permet de compenser la baisse de luminosité. En contrepartie, en fonction de votre appareil, la photo peut baisser en qualité avec l’apparition de « grain ». A savoir de gros amas de pixels ne rendant pas la photo nette. Certains appareils photos « montent » beaucoup mieux dans les ISO que d’autres ! J’en parle plus bas.

Choisir son appareil photo

Rentrons dans le vif du sujet donc : quel appareil photo choisir pour faire un safari en Afrique ? Et bien, cela dépend des points que j’ai abordé dans les paragraphes précédents.

Je vais donc y répondre en catégorisant par rapport aux différentes attentes possibles.

Ce qu’il faut éviter

Choisir son appareil photo pour un safari en Afrique

Choisir son appareil photo pour un safari en Afrique : ne pas se tromper !

Je vois deux choses à éviter pour réussir vos photos lors d’un safari.

Tout d’abord il ne faut pas vouloir se procurer au dernier moment un appareil photo dont on ne saura pas se servir… Certes le voyage peut être l’occasion de se motiver à changer d’appareil, mais gardez à l’esprit qu’il faudra savoir s’en servir durant son safari.

Il n’est pas question de perdre du temps, une fois sur place, pour apprendre à faire le focus sur un animal plutôt que sur la branche d’arbre qui se trouve devant… Ou pour se demander quels réglages effectuer parce que vous avez acheté un réflex qui n’a pas de mode « automatique » 😉 .

Il faut également éviter de se contenter de son smartphone ou d’un petit appareil compact.

Ces appareils sont davantage destinés aux photos du quotidien, et montrent leurs limites en basse luminosité. Certes on a l’impression que c’est magique dans les publicités à la télé, mais pour avoir déjà eu dans les mains ce type d’appareil, je ne m’embarquerais pas à partir en safari avec uniquement ça…

L’approche professionnelle

Girafe au Kenya

La girafe : l’un des symboles également d’un safari en Afrique

Quand je dis « professionnelle », j’entends par-là « semi-professionnelle », à savoir disposer d’un matériel de qualité permettant de réaliser de très belles photos. Si tant est que :

  • l’on sache se servir de son appareil
  • l’on dispose du temps nécessaire devant soi pour attendre le bon moment pour prendre les photos. C’est un point important : les photos d’animaux sauvages en Afrique que l’on voit dans les magazines ont rarement été prises à la volée, mais font l’objet d’une attente de plusieurs heures parfois.

Ce paragraphe est donc davantage dédié à ceux qui sont prêts à se lancer vraiment dans la photo, et à investir dans du bon matériel. Côté matériel il faut en effet passer par un appareil photo réflex :

  • permettant d’obtenir des photos nettes malgré les conditions de lumière qui seront parfois faibles. Il faut pour cela pouvoir « monter dans les ISO » sans voir apparaître de grain sur les photos.
  • disposant d’un objectif permettant de zoomer sur les animaux quand c’est nécessaire.

Le boîtier full-frame

Equipement photo pour un safari en Afrique

Etre équipé du matériel adequat

L’idéal est de disposer d’un boîtier type full-frame, permettant d’obtenir des photos plus larges d’une part, mais surtout permettant de « monter » dans les ISO.

Certains appareils de ce type permettent d’obtenir des photos d’une très bonne qualité avec un ISO à 12000 !

Ce type d’appareil, muni du bon objectif bien sûr, permet donc de lever toute contrainte (ou presque) dans des conditions de lumière plus faibles, comme celles dont j’ai parlé plus haut dans cet article.

Bien sûr, cela ne fait pas de miracle non plus : s’il fait quasiment noir, et que vous n’êtes pas stabilisés, on atteindra malgré tout les limites de l’appareil.

Exemple de boîtiers full-frame

Boîtier du Canon 5D Mark iv

Boîtier du Canon 5D Mark iv

La contrepartie de ce type de réflex, haut de gamme, est bien évidemment son prix. Ci-dessous quelques exemples de réflex de ce type, chez Canon et Nikon :

  • le 5D de chez Canon, et le dernier en date : le 5D Mark iv. Clairement il faut être passionné de photo pour mettre ce prix (environ 3500 € rien que le boîtier). L’avantage est qu’il est tropicalisé, à savoir qu’il peut résister à des conditions climatiques compliquées (pluie, neige, sable, poussière, etc…). Des conditions que l’on ne rencontre a priori pas durant un safari en Afrique, mais auxquelles on peut être confronté pour d’autres voyages.
  • le 6D Mark ii de chez Canon. Un prix plus « abordable » cette fois, même si c’est encore relatif (environ 1500 €). Contrairement au 5D Mark iv, il n’est pas tropicalisé, et il monte moins bien dans les ISO.
  • le Nikon D850 (près de 4000 €). C’est plus ou moins l’équivalent du 5D Mark iv chez Canon.
  • le Nikon D750 (environ 1500 €). Idem, c’est plus ou moins l’équivalent du 6D Mark ii de chez Canon.

J’aborde plus bas les boîtiers réflex non full-frame (type APS-C), à des prix beaucoup plus abordables.

L’objectif

Objectif Canon 70-200

Objectif Canon 70-200

Je devrais même dire « les objectifs », car en safari il faut se garder la souplesse de pouvoir faire à la fois des photos de paysages, et des photos d’animaux au loin sur lesquels on veut zoomer. Ou alors disposer d’un objectif ambivalent.

Dans ces conditions, il faut disposer de la possibilité de sélectionner :

  • une distance focale de type « grand » angle pour les photos de paysages. Par « grand » angle je ne veux pas dire non plus une focale trop basse, mais permettant de photographier les paysages dans les parcs.
  • une distance focale relativement élevée, pour pouvoir bénéficier d’un effet de zoom sur les animaux « lointains ».

A noter que pour les objectifs ambivalents, bénéficiant d’une plage de type 18-200 mm pour la focale, l’ouverture en pâtit. On pourra donc réaliser de moins beaux effets Bokeh (netteté prononcée sur le sujet principal, et flou sur les autres plans).

Deux autres points à prendre en compte également lors de l’achat d’un objectif photo :

  • les objectifs pour les boîtiers full-frame (indiqués « série L ») et pour les boîtiers APS-C ne sont pas forcément compatibles. Il faut vérifier ce point dans les caractéristiques de l’objectif.
  • sur un boîtier APS-C, le format du capteur engendre un facteur multiplicateur de 1,5 par rapport aux caractéristiques indiquées sur l’objectif. Un objectif 18-200 mm devient en réalité un objectif 27-300. Le facteur de zoom reste le même, mais on zoome plus loin.

Zèbre dans le Masai Mara

Exemples d’objectifs

Ci-dessous quelques exemples d’objectifs :

  • chez Canon : le EF-S 18-200 mm stabilisé (un peu moins de 400 €). Il permet donc de passer via la bague d’une focale de 18 mm (grand angle) à 200 mm (zoom x11). Même si le 200 mm peut s’avérer insuffisant en terme de zoom, c’est déjà un bon compromis. Attention : il n’est pas compatible avec le full-frame !
  • chez Nikon : le 18-200 mm (environ 500 €) ou le 18-300 mm (environ 1000 €). Ce dernier permet de zoomer jusqu’à x17. Ils ne sont pas compatibles full-frame.
  • pour des budgets plus conséquents, mais permettant d’obtenir de bons effets Boket : deux objectifs : un 70-200 mm (il en existe à différents prix en fonction de l’ouverture notamment), couplé à un objectif 18-55 mm. Il faudra en principe passer par là pour des boîtiers full-frame.

J’ai cité ces objectifs à titre d’exemple. Vous trouverez davantage d’informations sur leurs fiches techniques. On trouve des objectifs à tous types de prix, en fonction de la qualité (objectifs Canon / Nikon ou autres comme Tamron par exemple), de l’ouverture, de la stabilisation, etc… Le choix d’un objectif est d’ailleurs souvent plus compliqué que l’achat du boîtier lui-même ! Cet article n’a pas vocation à comparer tous ces objectifs, mais je vous conseille néanmoins de bien faire attention lors de votre achat. Vu les prix, ne lésinez pas sur la qualité pour gagner 100 ou 200 €…

L’approche pragmatique

Lionne dans le Masai Mara

Avant tout j’indique que les photos qui illustrent cet article, ainsi que l’ensemble des articles dédiés au Kenya sur le blog, ont été réalisés avec un appareil photo de type « bridge ». Je ne disposais à l’époque pas encore de réflex, ayant développé ma passion pour la photo petit à petit, par la suite.

Hormis les points évoqués plus haut sur la faible luminosité, et le fait qu’en zoomant bien sur mes photos la netteté n’est pas exceptionnelle, je suis globalement satisfait de mes photos. Ces photos m’ont permis de faire un album photo souvenir dont je n’ai pas à rougir.

Le prix

Je l’ai dit plus haut, je recommande d’avoir un appareil photo correct pour faire un safari en Afrique. Mais il existe un monde entre un bridge et un réflex full-frame, et une différence de prix clairement notable.

Le bridge : le bon compromis pour un budget limité

L'appareil photo bridge Sony DSC HX350

L’appareil photo bridge Sony DSC HX350

Si vous voyagez occasionnellement, et aimez faire des photos pour mettre dans des albums, tout en ayant un budget limité je recommande finalement d’être équipé tel que je l’étais durant mon safari. A savoir un bon bridge, comme par exemple :

  • le Sony DSC-HX350 (environ 300 €). Il permet de zoomer jusqu’à 50x.
  • le Panasonic-DMC-FZ300 (un peu moins de 400 €). Il permet de zoomer jusqu’à 24x. Pour info, c’est le prédécesseur de ce modèle dont je disposais (le Panasonic FZ48).

Ces appareils photo sont passe-partout, et peuvent servir à la fois pour les photos de paysages, et les photos d’animaux au loin. Attention tout de même : lorsque l’on zoome à 50x, il faut être stabilisé, sinon vos photos risquent d’être flous ! Personnellement quand j’utilisais mon zoom à fond, j’étais sur le toit du 4×4 avec mon appareil vissé sur un petit trépied.

Le réflex moyen de gamme

Des 4x4 dans le Masai Mara

4×4 dans le Masai Mara

Une autre option, si vous pouvez monter un peu votre budget, est d’avoir un réflex « standard », avec un capteur de type APS-C. Il ne s’agit donc pas d’un full-frame, et il monte moins bien dans les ISO.

Ces boîtiers photo réflex permettent d’obtenir des photos d’une qualité supérieure à celle des bridges. Du moins dans de bonnes conditions.

Une photo standard au réflex sera plus nette (si l’on zoome) que sur une photo d’un bridge, et on pourra obtenir de meilleurs résultats en faible luminosité.

Pour info, c’est ce type d’appareil dont je dispose actuellement (un Canon 600D). Même s’il me permet de faire de meilleures photos qu’avec mon bridge, il présente malgré tout ses limites, notamment en faible luminosité.

Ce type de boîtier coûte certes plus cher qu’un bridge, mais nettement moins qu’un boîtier full-frame. Ils sont de ce fait un bon compromis d’un point de vue prix/premier investissement dans du matériel photo. A savoir disposer de quelque chose de correct pour moins de 1000 €.

En exemple chez Canon, on peut par exemple partir sur le Canon 750D (le 600D dont je dispose maintenant ne se vend plus), avec un objectif 18-200 mm.

L’encombrement

Girafe au Kenya

Un safari au Kenya : l’occasion de faire des photos bien sûr !

Evidemment un réflex est plus lourd qu’un bridge, entre le poids du boîtier et le poids de l’objectif. Et d’autant plus si l’on dispose de plusieurs objectifs.

Si l’on fait le choix d’investir dans du (très) bon matériel, il faut à mon sens au moins deux objectifs : un pour les photos de paysages, et un pour pouvoir zoomer.

Au-delà du poids dans la valise ou dans le sac à dos, il faudra alors pouvoir passer d’un objectif à l’autre.

Dans ce cas, une solution peut donc être de disposer de 2 appareils photo réflex, sur lesquels sont vissés 2 objectifs différents. Cette technique est assez répandue d’ailleurs. L’encombrement est à son maximum, mais c’est efficace !

En revanche si l’on s’oriente sur le compromis du réflex avec un objectif 18-200 ou 18-300 mm, l’encombrement reste limité.

En résumé

Afin de vous aider à faire votre choix, je résume rapidement, de manière synthétique ce que j’ai évoqué dans cet article.

Si vous voulez mettre moins de 500 €, optez pour un bon bridge. Il permettra d’obtenir des photos correctes, avec un encombrement minimal. Pour le zoom, emportez tout de même un petit trépied afin de stabiliser votre appareil.

Si vous êtes prêts à monter votre budget jusqu’à 1000 €, vous pouvez opter pour un boîtier réflex de type APS-C, avec un objectif 18-200 mm (ou 18-300 mm). Vos photos seront de meilleure qualité que sur un bridge, notamment si vous souhaitez les recadrer après coup, ou dans des conditions de lumière plus faibles.. Mais l’on reste malgré tout sur de l’entrée de gamme dans le monde du réflex.

Vous avez le budget et souhaitez faire de la photo l’un de vos passe-temps favoris. Un boîtier full-frame permet d’obtenir des photos de très bonne qualité, quelque soit les conditions de lumière. C’est un investissement sur le long terme ! Il faut compter plusieurs milliers d’euros pour bien s’équiper (boîtier et objectifs).

Les éléphants aux couleurs ocres dans le parc de Tsavo Ouest

Les éléphants aux couleurs ocres dans le parc de Tsavo Ouest